Marie-Claude Lortie Calls Ikanos a Lovely Trip to Greece

Call it three out of four for Ikanos, the Greek restaurant that opened on McGill's restaurant row in June by the group behind Tasso.

Three out of four because Marie-Claude Lortie is now in the Ikanos camp alongside fellow critics Lesley Chesterman and Thierry Daraize. (The lone dissenter? Jean-Philippe Tastet, who infamously called the restaurant "a nightmare" in Le Devoir in August.)

Lortie, in her most recent La Presse review, likes Ikanos on the whole and describes the restaurant as a trip to sunny Greece.

Pas dans la Grèce traditionnelle de l'avenue du Parc, où tous les menus se ressemblent pas mal. Dans une Grèce un peu plus moderne. Ici, on cherche à sortir des ornières. Comme c'était le cas chez Tasso, la maison décline des thèmes connus sur des rythmes nouveaux.

There are few quibbles when it comes to the food. A less traditional ravioli with Mornay sauce fails to impress but most of the kitchen's output scores with Lortie.

Mon plat préféré? En entrée, peut-être la salade cuite d'aubergines fondantes aux noix de Grenoble croquantes ou celle de fenouil avec vinaigrette à la pomme, hyper frais comme une brise crétoise en plein décembre. Ou encore les crevettes revenues dans la petite poêle de fonte qu'on appelle saganaki, et servies avec tomates, kalamatas, câpres, poivron et feta.

The critic singles a few other dishes for praise as well.

Côté tradition, les courgettes frites, aériennes, sont particulièrement attirantes, tout comme le tzatziki hyper riche.

La pieuvre grillée m'a aussi ravie, surtout parce que le fruit de mer était bien tendre et servi avec une salsa de citrons confits, câpres et olives vertes que j'aurais mangée à la cuillère.