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The first review of 2015 from Le Devoir is a barnburner from Jean-Philippe Tastet.
In his write-up of Wilfrid sur Laurier the critic employs the word parfait three times to describe the food and overall vibe at the recent replacement for La Petite Ardoise from chef Michel Ross and partner Zach Suhl in Mile End.
The article begins with a complementary passage about the ex-Brunoise and Mas Cuisine chef which also doubles as a jab at contemporary bro chef culture.
Discrètement, bien sûr, le chef Ross étant un modèle de discrétion. En ces temps de tatouages intempestifs et de sorties médiatiques pas toujours appropriées, on est soulagé de voir que certains chefs aiment tant leur cuisine qu'ils y passent plus de temps à cuisiner que sur la place publique à faire les jars.
In praise of the restaurant's lunch menu, Tastet advises diners to "run." Then the critic invokes his first parfait, in reference to a leek velouté.
At dinner, the critic swoons over Ross' sweetbreads.
Des ris de veau moelleux, farinés avec retenue et délicatement poêlés, servis ce soir-là avec des betteraves jaunes rôties, une purée de panais, des chips de panais et de fines tranches de betteraves crues. Le chef dit : "La sauce est une émulsion à la bière blanche et au jus de veau." Je dis que le plat était simplement parfait.
To conclude the rave, Tastet describes his mercifully non-Pantagruelian meal (his words) and experience at Wilfrid sur Laurier as parfaite. Tastet looks forward to a return in terrasse-appropriate weather.
Les autres commerçants remercieront Ross et Suhl d'avoir élu domicile ici. Et au retour des beaux jours, la terrasse revivra.